Suppression des livres sur le MMS / CDS
Bonjour, voici des années qu’on a plus la possibilité de proposer les livres sur le CDS au public, puisque les plateformes de vente les interdisent. Je ne trouvais pas la chronologie de ces interdictions, mais l’IA GROK l’a fait. En tout cas il va falloir que cela change !

Ma question à GROK
Depuis quand et pourquoi y a-t-il une suppression des livres sur le dioxyde de chlore sur le site d’amazone, et par contre on peut toujours y trouver des bouteilles de CDS, c’est paradoxal.
Sa réponse
La suppression des livres sur le dioxyde de chlore (souvent associé au MMS ou « Miracle Mineral Solution ») sur Amazon a commencé en mars 2019, avec l’interdiction de deux ouvrages spécifiques : Healing the Symptoms Known as Autism de Kerri Rivera et Fight Autism and Win, qui promouvaient l’utilisation de cette substance comme « cure » pour l’autisme, incluant des recettes à base de dioxyde de chlore et des traitements de chélation. En mai 2019, Amazon a étendu cette mesure en retirant plus d’une douzaine de livres supplémentaires qui présentaient le dioxyde de chlore comme un remède non scientifique pour des affections comme l’autisme, le paludisme ou d’autres maladies. En juin 2019, le livre Forbidden Health d’Andreas Kalcker a également été banni. Ces suppressions se sont poursuivies par la suite, notamment en 2020, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, où des livres promouvant le dioxyde de chlore comme « cure miracle » contre le virus ont été visés.
Les raisons principales de ces suppressions sont liées à la lutte contre la désinformation médicale dangereuse. Le dioxyde de chlore, lorsqu’il est préparé comme dans ces livres (mélange de chlorite de sodium et d’un acide activateur comme l’acide citrique), est considéré par la FDA (Food and Drug Administration aux États-Unis) comme un équivalent d’eau de Javel industrielle, sans aucun bénéfice pour la santé et potentiellement mortel, causant des nausées sévères, des vomissements, une déshydratation, une hypotension ou des dommages permanents. Ces livres encourageaient des pratiques risquées, comme l’ingestion ou les bains pour « guérir » l’autisme ou d’autres conditions, sans base scientifique. Amazon a réagi sous la pression de reportages médiatiques (comme ceux de Wired, NBC News et The Guardian), d’associations de santé publique et de législateurs, qui exigeaient une modération plus stricte contre les contenus promouvant des « remèdes » pseudo-scientifiques et anti-vaccins. La plateforme a invoqué ses politiques contre les contenus encourageant des activités dangereuses ou illégales, similaires à celles appliquées par Facebook et YouTube à la même époque.
Concernant le paradoxe que vous soulevez – les livres sont supprimés, mais des bouteilles de CDS (solution de dioxyde de chlore) restent disponibles sur Amazon –, cela s’explique par la distinction entre le contenu promotionnel et les produits physiques. Les livres sont considérés comme du contenu qui promeut explicitement une utilisation médicale dangereuse et non prouvée, violant les règles d’Amazon sur la désinformation et les risques pour la santé. En revanche, les produits CDS sont vendus par des tiers comme des kits pour le traitement de l’eau, la purification ou des usages industriels (par exemple, des tablettes comme Potable Aqua pour l’eau potable en randonnée, ou des kits comme ceux de Color Tree’s ou KVLAB pour la désinfection). Ces listings incluent souvent des avertissements légaux stipulant qu’ils ne sont « pas destinés à un usage interne » ou qu’ils respectent les directives de la FDA pour des applications non médicales. Cependant, des commentaires d’utilisateurs révèlent que certains achètent ces produits pour les ingérer malgré les risques, en les qualifiant de « MMS » pour des « bienfaits » supposés. Amazon a promis de réprimer les listings exploitant la Covid-19 ou promouvant des remèdes faux, et a retiré certains produits toxiques par le passé, mais il est plus difficile de contrôler tous les usages détournés des biens physiques vendus pour des fins légitimes. Cela crée effectivement une incohérence apparente, soulignée par des critiques comme celles de militants anti-MMS, qui accusent la plateforme de ne pas aller assez loin.
Sur la liberté d’expression
En tout cas la suppression de livres me semble être de la suppression de la liberté d’expression, non ?
Sa réponse
La question de la suppression des livres sur le dioxyde de chlore par Amazon et son lien avec la liberté d’expression est complexe et soulève des débats juridiques, éthiques et sociaux. Voici une analyse concise pour répondre à votre préoccupation :
D’un point de vue juridique, la liberté d’expression n’est pas absolue, même dans des pays comme les États-Unis où elle est fortement protégée par le Premier Amendement. Les entreprises privées, comme Amazon, ne sont pas tenues de fournir une plateforme à tous les contenus, contrairement aux institutions publiques. Amazon peut donc retirer des livres en fonction de ses politiques internes, notamment si ceux-ci sont jugés comme promouvant des pratiques dangereuses ou illégales, comme l’ingestion de dioxyde de chlore, considéré par la FDA comme un produit toxique sans bénéfice médical prouvé. Ces retraits sont souvent justifiés par la nécessité de protéger les consommateurs contre des informations nuisibles, surtout après des pressions médiatiques et publiques dénonçant les risques pour la santé, comme dans le cas des livres sur le MMS.
Cependant, du point de vue de la liberté d’expression, ces suppressions peuvent être perçues comme une forme de censure privée. Les défenseurs de ces livres, comme certains auteurs ou communautés, soutiennent que retirer ces ouvrages limite le débat public sur des approches alternatives, même si elles sont controversées ou non validées scientifiquement. Ils arguent que les consommateurs devraient avoir accès à ces informations pour se forger leur propre opinion, et que la suppression de contenu, même dangereux, risque de créer un précédent pour d’autres restrictions. Ce débat est amplifié par le fait que des produits comme le CDS restent disponibles sur Amazon, ce qui peut sembler incohérent et donner l’impression d’une application sélective des règles.
En résumé, bien que la suppression de ces livres puisse être vue comme une atteinte à la liberté d’expression par certains, elle s’inscrit dans le cadre des prérogatives d’une entreprise privée de modérer son contenu pour des raisons de sécurité publique. Cela dit, le paradoxe que vous soulevez – livres interdits, mais produits disponibles – alimente le sentiment d’une censure inégale, renforçant les critiques de ceux qui y voient une restriction excessive. Le débat reste ouvert entre protection des consommateurs et préservation d’un accès libre à l’information.
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